L'Isola disabitata de Franz Joseph Haydn

Du 5 au 8 mai 1995 à l’Alhambra (Genève)

Direction musicale : Philippe Béran
Mise en scène : Michèle Cart
Scénographie : Danièla Villaret
Eclairages : Yves Bernard

Silvia : Linda Wittauer
Constanza : Janeen Franz
Gernando : David Asin
Enrico : Claude Darbellay

Les articles de presse

Haydn refait le monde
La troupe monte « L’Isola disabitata de Haydn, dont les opéras sont trop souvent ignorés

« Connaissez-vous les opéras de Haydn ? Honteusement négligés par les théâtres lyriques, ces petits bijoux ont heureusement été mieux servis par le disque. »…. « Parmi eux, L’Isola disabitata en vaut pourtant plus que le détour. »… » Heureuse initiative : grâce à la troupe d’Opéra-Théâtre, la salle de l’Alhambra se transforme en Isola disabitata le temps de cinq représentations. En portant à la scène cet ouvrage, Michèle Cart cherchera sans doute à prouver que l’opéra, sans foule de figurants, et de choristes, sans surcharge de dorures et de pourpre, c’est encore de l’opéra, et plus que jamais. »…

Alain Perroux
Le Journal de Genève, 2.05.95

Joseph Haydn fait vibrer l’Alhambra
Opéra-Théâtre évoque la mer, la mort… et l’amour

… « Côté théâtre, beaucoup de choses à observer. La direction d’acteurs de Michèle Cart et sa mise en scène ont bien réussi à montrer les limites de la compréhension entre les êtres, et plus poétiquement aussi, que le sable de la mer donne envie de s’y rouler : voluptueusement, dramatiquement, sensuellement,… autruchement. »…

Jean-Rémy Berthoud
La Tribune de Genève, 16.05.95

Extrait d’une lettre de Marc Vignal à François Hudry
…l’excellente « Isola disabitata » à laquelle nous avons assisté en mai dernier à Genève par Opéra-Théâtre sous la direction de Philippe Béran.

Tu te rappelles sûrement que dès les premières notes de l’ouverture, nous nous sommes regardés en nous disant : « C’est réussi ». Et de fait, la prestation orchestrale était remarquable. Il en était de même des prestations vocales… L’attention ne se relâchait pas un instant. En outre, la mise en scène était intelligente, au premier degré, sans ce côté « dérision » dont, trop souvent, on croit devoir affubler les opéras du XVIIIème siècle. Les quatre chanteurs en ont largement profité, et le public également, sans oublier Haydn lui-même… Je pense que cette production de Genève serait idéale pour un festival d’été….

Paris, le 17 octobre 1995

Avec le soutien du Département de l’instruction publique de l’Etat de Genève, de la Loterie romande, de la Fondation Stanley Thomas Johnson et de la Ville de Genève.